ÉDITORIAL DE LANCEMENT
Rendre à l'enfant sa voix, c'est rendre à la société sa conscience.
Un cri dans le silence : rendre à l'enfant sa voix et son corps
Bienvenue sur RAVAGE, la revue d'observation et d'analyse qui a choisi de porter un regard acéré sur le point le plus sensible — et le plus révélateur — de notre pacte social : la condition de l'enfant dans la société française.
Pendant trop longtemps, l'enfant a été relégué au statut d'objet : une entité sans voix, un corps propriété de l'homme, sans reconnaissance véritable. Paradoxe criant — c'est souvent dans le huis clos familial ou l'arène judiciaire que se joue l'avenir de notre démocratie.
C'est en mesurant les droits que nous accordons à nos enfants que l'on mesure la vitalité réelle de notre état de droit.
Un constat : l'enfant, miroir de nos défaillances
L'enfant n'est pas un agent. Il n'est pas une partie au procès, sa parole est souvent étouffée ou instrumentalisée, on le dit sous influence privé d'agentivité. Plus on cherche à l'effacer, plus il devient l'indicateur le plus révélateur des défaillances des adultes — qu'elles soient intimes, familiales, sociales ou politiques.
Le dogme contre la démocratie. La persistance des théories comme le Syndrome d'Aliénation Parentale (SAP) — ou le conflit de loyauté désormais considérées comme sectaires par de nombreux acteurs — légitime les multiples procédures de silence forcé de la parole de l'enfant. Ce dogme a produit une culture de l'enfermement… "démocratique" !
L'enfermement, symptôme d'un malaise profond. Pourquoi la France — comme d'autres pays (Angleterre, Suisse alémanique, Belgique, États-Unis) — semble-t-elle si encline à l'enfermement des mères et des enfants (ASE, hôpitaux psychiatriques, prisons) ? Les justifications officielles ne cherchent même pas à être légitimes, laissant place à des hypothèses multiples — des plus sombres (intérêts financiers autour du placement) aux plus structurelles : notre incapacité à entendre la douleur.
Notre kaizen
Nous n'aborderons pas tout d'un coup. Notre démarche : analyser avec rigueur, sans complaisance, sans jugement, mais avec exigence.
Nous adoptons la position de l'observateur socratique : celui qui sait qu'il ne sait rien, mais cherche à écouter, lire, réfléchir.
Nous irons là où le système se dérègle :
- Jurisprudence et Lois : de la garde alternée — souvent prélude au placement — à la parole de l'enfant face à la Cour de cassation.
- Coût humain et financier : le prix des mesures de "protection" et leur impact sur les familles.
- Boîte à outils : recours, requêtes, circuits de plainte contre les défaillances institutionnelles.
Une presse libre, indépendante, soutenue par ses lecteurs
Nous ne remplaçons ni les avocats, ni les experts. Nous sommes une presse libre, indépendante et financée par ses seuls lecteurs et soutiens.
L'anonymat, notre rempart. Nous garantissons la plus stricte protection de nos sources, des justiciables et des enfants cités. Ces sujets touchent à l'intime : la discrétion est une condition de vérité.
Un acte de résistance. L'information sur vos droits, clairement et sans détour. Une partie de notre travail sera distribuée gratuitement, peut-être sous forme papier — comme un courrier clandestin, symbole d'une résistance moderne : celle de la parole face au silence imposé.
Nos premiers sujets:
➡Flash Jipé : La Cour de cassation et la parole de l'enfant (Juin 2025)
➡Série n°1 LE SAP — Épisode 1 : Ce que dit le dogme
➡Témoignage : L'Affaire Charly — Un enfant assigne l'État pour faute lourde : le placement coercitif en cause
Réjoignez la résistance
- Lisez. Partagez. Soutenez.
- Inscrivez-vous à notre newsletter (en cours de construction)
- Soutenez Ravage sur Tipeee (en cours de construction)